Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort
Nourrie d'une terre grasse à la robe blanche sous l'herbe tendre
Au bord du mirador tu t'enfonces à révéler l’immobilité des marbres
Le temps meurt en transe et tu danses face au condor
Livre d'or ouvert déchiré au sein du verbe rouge comme reflet
Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort
Une eau sale à l'intérieur de tes veines polarise un germe à l'ourlet
De ta quintessence pénétrant tes frontières sans passeport
Les creux de tes pores suintent encore la goutte de l’homme
Le dégoût de l’oeuvre des eaux ruisselle de caresses d’épines achromes
Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort
Où la mémoire de ta peau diaphane hurle une musique savante face au picador
Respirant cette poudre t'injectant ce liquide ton fluide transpire la voie du corridor
Glaciale chaleur vierge disparaît laissant un signal distinctif
Tu ne renouvelleras plus comme à chaque fois la loi de l’écho craintif
Serais-tu cette jeune femme destinée à être un trompe-la-mort
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire